Pierre trouvée dans le Jura

Le bleu peut être induit par des traces de cobalt.
Fine Lame.

Bonjour,
Toujours le bleu, et pourquoi pas le blues…
Le corindon, oxyde d’Al, est coloré en bleu par le titane et le fer des oxydes correspondants. TiO2 de synthèse est blanc, Fe2O3 est rouge brun. Cela donne le saphir bleu car il existe des saphirs de toutes teintes. L’oxyde de chrome (vert bouteille) colore le corindon en rouge pour donner le rubis.
La palette du peintre céleste n’est donc pas un simple mélange, mais un jeu subtil d’électrons délocalisés dans des orbitales (ou niveaux d’énergie).
Fine Lame.

Le lien de la photo a été brisé, sorry Dark.
Voilá le lien de la page:
http://www.worthpoint.com/worthopedia/zhamanshinite-impactite-very-rare-41-0-gramsms

Riebeckite ou amiante bleu.
□Na2(Fe2+3 Fe3+2)Si8O22(OH)2 avec une lacune sur un site cationique, typique du minéral, représentée par le carré blanc.
Quand les cristaux sont bien développés, ils sont noirs. Ils s’allongent selon leur axe vertical au point de pouvoir (pas toujours) prendre l’habitus d’un asbeste. Dans ce cas, les fibres parallèles sont bleues.
Par silification, leur chatoyance permet de faire de petits bijoux polis. Sous l’altération oxydante, ces fibres deviennent jaune brun, à cause du fer.
Fine Lame.
PS: les formules ne passent, avec la perte des indices... Le site n'est pas mûr pour la chimie, il me semble. Mais je n'apporte que des réponses à des questions.

En tout cas moi je suis ! Mais bon on ne peut imposer les prérequis chimie-physique à tous.

Un grand merci Fine lame pour tes interventions et participations. Il y a plein de silencieux qui nous lisent et apprécient ce forum que nous tâchons tous de maintenir à un niveau acceptable

Pas toujours facile et les modérateurs sont aux premières lignes, sous le feu des , ces adeptes et prosélytes des marcassittes et autres limonites du Var

Bonsoir, allez une dernière au sujet des météorites.

Pyroxènes et amphiboles dans les météorites ?…

Des cousins qui traumatisent bien des étudiants, et pourtant… on les trouve dans les météorites.
Les pyroxènes, vous y êtes habitués, constituants majeurs des roches ignées et des chondrites primitives.
Les amphiboles vous sont plus étrangères, car elles ne se trouvent jamais dans des météorites, sauf parfois dans celles qui ont été éjectées d’un corps-parent qui connut l’eau à un moment de son histoire. Mars peut être typiquement ce corps-parent.
Pourquoi cette restriction de présence des amphiboles dans les astéroïdes alors qu’il existe une grande similitude entre ces groupes de minéraux, pyroxènes et amphiboles ?
Tout simplement parce que la structure rubanée des amphiboles nécessite la présence de groupes OH, provenant de l’eau.

Ces polymères silicatés linéaires sont appelés inosilicates.
Un pyroxène est un polymère de groupes silicates soudés entre eux formant des chaînes simples.
Une amphibole est constituée d’une double chaîne de silicates polymérisés, un ruban donc, correspondant à l’allongement de la fibre.

Je joins une photo de l’amiante bleu.
Fine Lame.

Cher fine Lame, quel bonheur que tu condescendes à éclairer notre lanterne de candides passionnés

Non seulement nous apprécions mais nous en redemandons. Ne relégue néanmoins pas le Minibull dans les oubliettes pour quelques commentaires sur le Web.

L`AGAB est une vénérable et pertinente association qui délivre aux curieux des informations relatives aux roches, fossiles , minéraux et météorites.

Une institution incontournable et accessible sur le web.

Je sème à tous vents... libres sont les graines de germer.
Fine Lame.
PS: je suis en congé du minibul jusque fin juillet. C'est un autre cycle, celui des parutions.