pallasite sericho

mc2 a écrit:

pas mal Vincent, en 2 pièces ?

et Lionel dans son post précédent 340 g

+ 65 g ma petite complète 

Super Pierrot a écrit:

J'en ai 2600g. 

C'est ça lorsque l'on est habitué à traiter en kg au lieu de g    !!

Tout est relatif, certains en ont des tonnes. Mais pour mes tests stabilization çà suffit largement.. Je vais lancer un beau talon avec la même méthode que pour les St Aub. Je pense que le résultat sera très bien. Affaire à suivre. 

Je rejoins Stelvinio, meteoritehunting c'et bien John Higgins et M F vend sous le pseudo meteorite-hunter, il en a même un autre (qui fonctionne) nommé meteoritehunters amha et imho.
Je collectionne les sables et j'en ai du MC (pas Marc, mais Meteor Crater) : rock flour qu'y disent, de la coésite, et tout un package CD bientôt en vente.

Léon a écrit:

Je collectionne les sables et j'en ai du MC (pas Marc...)

Pourtant il doit bien commencer à s'effriter à son âge...

Il n'y a que les belges qui s'effritent. Moi aussi 

Hunting et Hunter se connaissent bien

extrait du met bull sur Vinales

Classification: (Dr. C. Efrén Jaimez Salgado; IGA, Havana, Cuba; C. A. Lorenz, Vernad.) Ordinary chondrite (L6), Weathering grade is W0, Shock stage is S3 (Vernad) or S4 (UCLA).
Specimens: The individual sample of 148 g and one transparent-polished section are deposited in Vernad; 22 g, UCLA; 18 g, CEREGE; 8 individual samples of total mass 2.31 kg are on deposit in Institute of Geophysics and Astronomy (IGA), Havana, Cuba. Large specimen masses are also held by John Higgins, MFarmer, and DPitt."

Je dois en avoir dans les 2kg environ. Une pièce complète de 1k400 et quelques petites tranches à travailler.

Cet après-midi j'ai continué le polissage à la main car disque trop petit puis j'ai fini par contre 6, 3 et 1 micron à la machine.

Hormis quelques rayures plus grosses oubliées car pré-polissage manuel le reste était propre. Le temps de faire les photos, quelques heures plus tard des piqûres de corrosion au niveau d'intersection de criques... apparaissent malgré un mettoyage à l'alcool et séchage à la souflette.

Saloperie de Sericho . On verra jusqu'où ça évolue...

Jolies photos et joli polissage. Tu peux sécher autant que tu veux, si ce n'est pas stabilisé, çà risque de pourrir. Tu as fait une révélation à l'acide?

Non aucune, mais lorsque l'on polit jusqu'à 1 micron, la structure peut commencer à apparaître parfois au niveau des joints de grains, c'est ce qui est sympa 

Hello

Une petite tranche de Sericho de 30g achetée en 2018, toujours bien, pas de dégradation...

Moi sur ta photo je vois de petites zones légèrement corrodées. Ensuite ça peut ne plus évoluer du tout.

On le voit moins bien que lorsque la surface est vraiment polie miroir où alors ça saute aux yeux immédiatement.
Normalement on devrait "se voir dedans"... du moins dans les parties métalliques...



J'ai connu ça sur de l'acier inox avec des piqûres partant de l'intérieur d'un container vers l'extérieur (contenant du SOCl2). Un fois débouchée la corrosion se stabilisait et n'évoluait plus. Les criques étaient obturées si je puis dire...

Pour l'inox qui pique, c'est souvent du à une pollution au fer en surface. Toute particule de fer sur un inox crée un point d'oxydation qui fait effet de catalyseur. Le travail de l'inox doit s'effectuer avec  des outils dédiés, sur une table de travail en inox et le nettoyage des pièces avant soudure doit être rigoureux.

Pour un container, même si la fabrication a été effectuée dans les règles de l'art, une particule d'acier qui arrive après(pollution) a le même effet. En conditions oxydantes, la réaction ne se fait pas attendre.

En milieu électrochimique c'est encore plus complexe même s'il n'y a aucune polution, que tout est monté en salle sèche et qu'il s'agit de produits "pointus" en termes de montage. Mais des phénomènes de corrosion sous contraintes peuvent aussi apparaître également...

Ce n'est donc pas ce qui se passe sur les Sericho.

Super Pierrot a écrit:

Ce n'est donc pas ce qui se passe sur les Sericho.

Pas de corrosion sous contraintes avec la Sericho mais ce qui en ressort par petites gouttes incolores me rappelle étrangement le SOCl2 migrant au travers d'un conteneur en inox de l'intérieur vers l'extérieur (le résultat s'en rapproche même si le mécanisme n'est pas le même).

Je pense que le point commun tourne autour du Chlore, SOCl2 dans le cas d'un électrolyte et autre chose ici qui pourrait être chloré... ou engendrer un phénomène électrochimique...

Cette météorite présente d'innombrables criques, microfissures du fait de sa composition hétérogène avec du jeu entre le fer et les olivines et de ce fait peut emmagasiner toutes sortes d'impuretés en son sain...

On voit très bien d'où suinte le "liquide" très ponctuellement que ce soit à un croisement de criques ou plus ponctuellement par une microporosité ponctuelle.

Normalement il est possible que ça cesse, la croute formée obturant les criques mais ça pourrait reprendre en repolissant à l'eau particulièrement.

Si ça stoppe dans les mois à venir j'essaierai peut-être de refaire la finition avec de l'alcool comme lubrifiant... une Sericho expérimentale... mais tu connais toi l'expérimentation 

ça fait bien longtemps que je ne fait plus de chimie, mes souvenirs commencent eux aussi à rouiller ... (SOCl2, beurk, bien content de ne plus faire de chimie !)

Dans le cas de l'oxydation des météorites oui ce sont les ions chlorures qui en sont responsable (contamination terrestre), la composition du liquide qui s'écoule de nos précieuses Fers devrait être du perchlorure de fer (III) hexahydraté, qui est très hygroscopique (le même perchlo que l'on utilisait au siècle dernier pour graver les circuits imprimés ...).

Le problème des chlorures a déjà été abordé. Copie d'un de mes posts sur ma page FB:

Voici comment peuvent évoluer toutes les Saint Aubin non stabilisées. C'est une réalité à prendre en compte au moment de l'achat d'une pièce brute ou "stabilisée" mais dont les explications et garanties du vendeur ne sont pas convaincantes.


 La stabilisation ne consiste pas à protéger la pièce avec toute une panoplie de produits comme le wd40 ou les huiles et vernis divers qui ne font que ralentir le processus.  


 La stabilisation consiste à retirer les chlorures responsables des réactions chimiques violentes qui entraînent une autodestruction de la météorite.


Retirer ces chlorures est une opération difficile sans connaissances et moyens adaptés. L'électrolyse n'est pas assez efficace sur les st aubin qui sont très fracturées et qui ont des taux de chlorures très élevés même en profondeur.

Ce qui est incroyable, ou presque , c'est de penser que ce sont des "pollutions" terrestres qui ont engendré cette instabilité.

un puzzle en sericho

https://www.facebook.com/nikolai.ivanuyshin/videos/10158319841550505/

Superbe !! Beau travail de découpe, polissage...

Qu'en sera-t-il de l'évolution au niveau oxydation ?... J'espère qu'elle est bien stabilisée...

La mienne, particulièrement en bordure, pique ponctuellement mais fortement, localisée à chaque fois...
Je vais voir si ça se stabilise...

Lioandbe a écrit:

La mienne, particulièrement en bordure, pique ponctuellement mais fortement, localisée à chaque fois...
Je vais voir si ça se stabilise...

C'est classique, pas de surprise.