pallasite sericho

Super Pierrot a écrit:

Lioandbe a écrit:

La mienne, particulièrement en bordure, pique ponctuellement mais fortement, localisée à chaque fois...
Je vais voir si ça se stabilise...

C'est classique, pas de surprise. 

Je sais ben, mais j'peux point...

Lol. T'aimes pas la rouille?

Pierre qui rouille ne fait pas de fouille car si trouvaille existe la rouille à dix sous tout son attirail de météoritologiste...

Est-ce que de la soude caustique (diluée bien sûr) pourrait avoir une action sur le chlorures en y trempant la pallusite après polissage ?

La soude est une technique assez traditionnelle qui peut aider à nettoyer en surface.

Bonjour Lioandbe,

La soude ne résoudra à priori pas ton problème. Les zones les plus oxydées sont généralement entre les olivines et le métal. Une suppression de la rouille fragilise souvent le lien et les olivines ont tendance à se désolidariser…

C'est pourquoi de nombreux vendeurs utilisent de la résine pour isoler les sericho de l'air et stopper (au moins temporairement) l'oxydation. Cela ne traite pas la cause, mais ralenti juste le processus pour quelques années à priori. Je déconseille l'achat de Sericho, ce n'est pas cher du tout mais à priori pas durable…

eraz a écrit:

Bonjour Lioandbe,

La soude ne résoudra à priori pas ton problème. Les zones les plus oxydées sont généralement entre les olivines et le métal. Une suppression de la rouille fragilise souvent le lien et les olivines ont tendance à se désolidariser…

C'est pourquoi de nombreux vendeurs utilisent de la résine pour isoler les sericho de l'air et stopper (au moins temporairement) l'oxydation. Cela ne traite pas la cause, mais ralenti juste le processus pour quelques années à priori. Je déconseille l'achat de Sericho, ce n'est pas cher du tout mais à priori pas durable…

Pour le prix, ce n'est pas donné tout de même   ... mais par rapport aux autres Pallasites plus stables, je suis bien d'accord.

Oui, j'avais bien compris pour Sericho mais j'essaie de récupérer mon talon poli par mes soins, même s'il faut le repolir de nouveau, bien que je ne me fasse pas d'illusions... Il faudrait le stabiliser avant, c'est sûr que l'on ne m'y reprendra pas.

Dans mon cas l'oxydation ne démarre pas majoritairement de ces zones mais de criques visibles dans la partie métallique elle-même. Je dirais que sur mon échantillon acquis déjà poli, le tronçonnage réalisé beaucoup trop brutalement du talon n'a pas arrangé l'affaire entraînant à mon avis de nombreuses microfissures et fissures qui n'y étaient pas initialement, même si elle aurait sans doute corrodée également, mais de manière différente.

Comme quoi aussi, il faut acheter à des hommes de l'art si je puis dire, des gens qui maîtrisent toutes les phases de la découpe et du polissage dans la délicatesse et qui ne s'y prennent pas comme avec une quelconque barre d'acier.

C'est comme cela que le métier rentre 

Elle était protégée par un vernis lorsque je l'ai achetée mais j'ai horreur de ça, l'aspect sur la partie polie, qui était loin d'être miroir, était devenue mate avec des points visibles de projection du vernis qui est un cache-misère car ça ne résout rien du tout comme le dirait fort bien Pierre...

L'expérience  mais bientôt  enfin 

Beaucoup de météorites ont tendance à se détériorer avec le temps, mais si elles ont été bien stabilisées et conservées dans un milieu sec et propre, elles peuvent faire le bonheur des collectionneurs et scientifiques pour des centaines ou milliers d'années.
En d'autres mots, il faut s'en occuper, si non ce n'est pas la rouille que va les faire disparaître mais l'oubli. On est enthousiaste pendant 10 ans ensuite on les met dans un coin pendant 10 ans encore pour finalement les mettre dans le grenier. On meurt et des années plus tard quelqu’un vide le grenier et met le tout à la poubelle.

Où est la météorite d’Élagabal qui se trouvait dans un temple à Émèse ?
Elle faisait sûrement plus d’une tonne et ce n’est pas la rouille qui l’a fait disparaître mais l’oubli.

Il faut s’en occuper comme le fait Super Pierrot; STABILISER, CONSERVER
et j’ajouterais TRANSMETTRE

Tout à fait, la transmission de l'information et des pièces est quelques chose de très important.
La fameuse pierre d'Emesa, c'est un sujet passionnant qui mérite un post dédié si çà n'a jamais été fait. A toi l'honneur Vincent si le sujet t'intéresse..

Pour le sujet Sericho, j'ai des échantillons en cours de test stabilisation. On vas voir ce que çà donne. C'est pas pire qu'une St Aub, juste différent dans la structure. 
Et comme pour toutes les météorites ferreuses, la règle est la même. Ne pas laisser l'oxydation progresser, surtout sur les tranches et talons. Je peux stopper un processus d'oxydation par stabilisation, je ne peux pas transformer la matière oxydée(dégradée) en matière non oxydée, je n'ai pas de baguette magique..

Je ne suis pas particulièrement intéressé à la pierre d'Emesa mais je me suis toujours demandé où sont toutes ces pierres tombées du ciel qui ont été vénérées dans le passé et dont on a perdu toute trace. 
C'est plutôt un travail d'historien qui aime fouiller dans les vieux documents, moi je préfère me promener dans la nature maintenant.

Super Pierrot a écrit:

Pour le sujet Sericho, j'ai des échantillons en cours de test stabilisation. On vas voir ce que çà donne. C'est pas pire qu'une St Aub, juste différent dans la structure. 
Et comme pour toutes les météorites ferreuses, la règle est la même. Ne pas laisser l'oxydation progresser, surtout sur les tranches et talons. Je peux stopper un processus d'oxydation par stabilisation, je ne peux pas transformer la matière oxydée(dégradée) en matière non oxydée, je n'ai pas de baguette magique..

Absolument aucun problème d'oxydation au talon sur la mienne. Elle est très fraîche de ce côté là, tout est très sec.

1) Comme déjà soulignée par Anne, la provenance de la météorite sur terre, en surface ou enterrée conditionne surement son état de polution terrestre, particulièrement pour la Sericho. 

2) Ensuite il y a la la mise en oeuvre de la découpe et du polissage avec les lubrifiants qui vont bien...

3) Son nettoyage, séchage, passivation et là je ne parle pas de l'initiale idéale que personne ne fait, ou alors peut-être ?... à part toi qui y travaille bien sûr 

4) Choisir un vendeur soigneux qui fait ou fait faire par un bon technicien, alors ça a un coût... plus important que celui que j'ai payé pour mon talon (en le sachant) sans doute découpé et poli en Chine j'imagine...

Tu initieras peut-être la nouvelle aire de la Sericho polie stabilisée 

Je parle des faces coupées en général qu'on a sur les talons et tranches.

Stelvino1 a écrit:

Beaucoup de météorites ont tendance à se détériorer avec le temps, mais si elles ont été bien stabilisées et conservées dans un milieu sec et propre, elles peuvent faire le bonheur des collectionneurs et scientifiques pour des centaines ou milliers d'années.
En d'autres mots, il faut s'en occuper, si non ce n'est pas la rouille que va les faire disparaître mais l'oubli. On est enthousiaste pendant 10 ans ensuite on les met dans un coin pendant 10 ans encore pour finalement les mettre dans le grenier. On meurt et des années plus tard quelqu’un vide le grenier et met le tout à la poubelle.

Où est la météorite d’Élagabal qui se trouvait dans un temple à Émèse ?
Elle faisait sûrement plus d’une tonne et ce n’est pas la rouille qui l’a fait disparaître mais l’oubli.

Il faut s’en occuper comme le fait Super Pierrot; STABILISER, CONSERVER
et j’ajouterais TRANSMETTRE

J'aime bien ta façon de voir les choses, c'est beau et triste à la fois...

Et ce durant notre très courte vie... car en effet, les descendants, de nos collections éventuelles, que ce soit timbres, monnaie... ou météorites, la plus part du temps, comme peut-être même nous avant eux, ils s'en ficheront...
C'est pour cela qu'il existe des muséums d'hitoires naturelles normalement, pour transmettre, mais lorsque je vois ce qu'est devenu celui de Bordeaux, il ne faut pas compter dessus pour les roches, minéraux, météorites........... alors peut-être un lègue à un musée (et pas n'importe lequel), pourquoi pas ?...

Le matériel, ça n'existe que de son vivant...