| Ibitira, la plus que belle eucrite. | |
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+3METEORPASSION impactika Warin Roger 7 participants |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
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impactika Fondateurs
Nombre de messages : 11077 Age : 80 Localisation : Colorado Date d'inscription : 29/04/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mar 16 Déc - 22:11 | |
| Oui! Ibitira est toujours spectaculaire. Mais maintenant Roger, il faut nous la presenter, et l'exliquer. |
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METEORPASSION Administrateur
Nombre de messages : 12732 Localisation : France Date d'inscription : 14/11/2005
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 6:37 | |
| Sa matrice est unique mais comment expliquer sa formation ? |
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Skyraph Super membre
Nombre de messages : 2370 Age : 48 Localisation : Cahors Date d'inscription : 14/09/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 7:06 | |
| On croirait voir des lignes de choc, dans plusieurs directions... |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 14:47 | |
| Bonjour,
Ibitira est une eucrite anormale, comme quelques autres. Elle ne provient pas de (4)Vesta et est d’ailleurs plus âgée que les eucrites HED.
Si je vous avais présenté une photo d’une tranche, vous m’auriez dit que c’était un slag ou une lave, tellement elle est percluse de vésicules.
Les scientifiques ont établi qu’elle dérivait d’une cristallisation in situ de fondus résiduaires dans un océan de magma refroidi. La porosité de la roche dépend de la profondeur du régolite.
En outre Ibitira a subi un recuit qui a induit un métamorphisme. Celui-ci a permis un rééquilibrage des pyroxènes en différentiant les phases d’une manière alternante. Le minéral principal est la pigeonite qui a subi donc cette exsolution d’augite (expulsion dans une autre phase incompatible).
L’alternance des lamelles ne correspond pas à des chocs, mais à une transformation physicochimique par migrations de cations (Ca++ en particulier) = rééquilibrage ou réaction chimique en phase solide, grâce au recuit. Les réseaux cristallins n’étant plus les mêmes et devenant incompatibles, ils se séparent en créant cette alternance de lamelles si jolies (aux propriétés optiques différentes, et donc différemment colorées). Cela se fait à courte échelle.
A côté des pyroxènes, il a des plagioclases et aussi de la tridymite, plus d’autres phases mineures.
Ce phénomène n’est pas sans rappeler la différentiation des phases kamacite-taenite dans les fers.
NWA 2824 présente aussi des similitudes avec Ibitira. (photo déjà présentée sur le forum ?).
Joyeux Noël.
PS : avez-vous vu le grossissement? |
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impactika Fondateurs
Nombre de messages : 11077 Age : 80 Localisation : Colorado Date d'inscription : 29/04/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 19:11 | |
| NWA 2824? une autre meteorite jolie et etrange qu'il faudra nous expliquer. Et la voila: |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 19:35 | |
| Bonjour Anne, Quand j'aurai quelques indices de compréhension de ma 1ère leçon, je passerai à la suivante... A bientôt, Fine Lame. PS avez-vous reconnu l'extrémité de lattes de plagioclases dans le coin supérieur gauche. |
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impactika Fondateurs
Nombre de messages : 11077 Age : 80 Localisation : Colorado Date d'inscription : 29/04/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 19:52 | |
| Oui, j'ai bien remarque l'empillage de lamelles en haut a gauche, comme un eventail. Et l'enorme grossissement! Et alors, toutes les "striations"? des lamelles vues de profile? Et ces couleurs? tout un arc-en-ciel, mais un peu comme une tache d'huile. Quant aux explications chimiques ..... beaucoup plus difficile ........... sorry, mais c'est tout un vocabulaire technique que je ne connais pas. |
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Serge de Faestraets Fondateurs
Nombre de messages : 25967 Age : 65 Localisation : Belgique Date d'inscription : 07/07/2006
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 17 Déc - 23:11 | |
| Roger, autant ce que je comprends est toujours passionnant, autant il est parfois difficile de vous expliquer qu'on ne comprend pas tout. |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Jeu 18 Déc - 14:39 | |
| Bonjour Anne,
Comme tout est dans tout, je parle de tout. Nous ne sommes pas à l’école où tout est artificiellement mastiqué. Ce n’est pas tout de dire que les mots sont ésotériques. Il faut poser des questions.
Il ne faut jamais perdre de vue ce qu’est une lame mince. La roche est coupée très finement (0.03mm) pour obtenir la transparence des grains cristallins. Les grains ne sont pas nécessairement très gros, mais ils dépassent très souvent l’épaisseur de la lame. De ce fait ces grains ne sont vus que coupés. Leur orientation dans la roche est aléatoire. Si vous observez à la lumière solaire un granite, une belle roche terrestre commune, vous y verrez des grains de feldspath (souvent beiges, souvent de l’orthose, avec du potassium), des grains de quartz (blancs) et des paillettes miroitantes (un mica).
Les cristaux de feldspaths peuvent être plus gros que les grains de la masse plus ou moins grossière principale. On les appelle alors « phénocristaux » (cad bien visibles en grec). C’est la composition d’une roche terrestre d’origine plutonique.
Le basalte extraterrestre d’Ibitira est lui composé essentiellement de grains de pyroxènes et de plagioclases (une série de feldspaths calciques). Les autres minéraux sont plus accessoires (mais importants dans les analyses, comme ilmenite, chromite, des écailles de Fe_Ni et troilite). La présence de tridymite est significative. La tridymite est une phase hexagonale de silice intermédiaire entre le quartz et la cristobalite. La présence de quartz n’est pas possible dans ces conditions. Les atomes occupent un autre réseau cristallin.
Les plagioclases sont peu colorés dans la technique utilisée (Polarisation croisée) parce que leurs indices de réfractions sont plutôt faibles, alors que la coloration des pyroxènes est plus prononcée. Les plus colorés sont les olivines (plutôt absentes dans cette photo). Les feldspaths prennent souvent la forme de lattes de teinte grise, avec des taches comme les marbres. Ils sont fréquemment maclés (mais pas sur la photo, ce sera une autre histoire).
Les cristaux de pyroxènes sont donc des grains de formes quelconques, colorés sans excès, dont la teinte change avec l’orientation du cristal unitaire. C’est parce que l’orientation change que les teintes sont diverses. D’autres effets peuvent modifier l’aspect, mais restons-en là pour cet exemple. C’est ce qu’on observe dans la plupart des achondrites.
Les cristaux de pyroxènes d’Ibitira sont très particuliers. Ce caractère est même révélateur de leur histoire vécue. Si un échauffement survient, les constituants du grain de pyroxènes peuvent s’équilibrer chimiquement, cad réagir entre eux pour former de nouveaux composés. On dira alors que la météorite est équilibrée, en opposition avec une météorite primitive, qui a conservé intact son potentiel réactif. Il existe plusieurs stades entre des limites extrêmes.
Ici se greffent les notions des solutions solides, domaine de compatibilité totale entre divers composés, ou partielle s’il apparaît des lacunes de solubilité, c’est-à-dire des incompatibilités de phases provoquant leurs séparations. Des diagrammes d’état rappellent ces faits comme les graphes donnent le cours de la bourse. C’est une évidence, mais il faut savoir les lire.
Cette évolution vers un équilibre est le sort subi par les grains de pigeonite d'Ibitira, un pyroxène plutôt magnésien mais contenant aussi un peu de calcium et du fer. Le recuit a rompu un équilibre précaire et des cations Ca++ ont choisi la liberté (parce qu’ils étaient trop nombreux, ils ont quitté la pigeonite sursaturée), formant un autre pyroxène, plus riche en calcium, à savoir l’augite (contenant aussi un peu de magnésium et du fer) en formant une nouvelle phase. Tout est une question de proportions des divers cations.
Cette migration de cations en phase solide est lente et cesse quand l’équilibre est atteint. Comme le nouveau composé, l’augite, n’est plus la même phase que celle de départ, elle se sépare formant ainsi une nouvelle couche parallèle à la première. Mais ce processus s’arrête alors car il n’y a pas d’agitateur pour homogénéiser le milieu. Puis le cycle recommence. C’est pour cela que ces cycles se répètent à l’infini au niveau du grain.
D’une manière générale, les pyroxènes présentent plus souvent des lignes parallèles qui ne sont pas le signe de séparation de phases (qui reste la même) mais qui indiquent une simple variation d’orientation du 2e individu par rapport au 1er individu composant la macle. C’est un unique cristal, complexe car maclé. Ici aussi, la macle peut être simple ou multiple, donnant alors plusieurs barres parallèles. A côté des plans de macles, il existe encore des plans de clivage.
Il faut donc un peu d’habitude pour décrypter cet aspect pétrographique, mais c’est à la portée de tout amateur attentif. Les lectures approfondies viendront ensuite.
Roger. |
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PubliSpace2010 Membre actif
Nombre de messages : 1404 Age : 55 Localisation : Marseille Date d'inscription : 29/05/2010
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 24 Déc - 19:15 | |
| Bonsoir, toutes ces déductions se font-elle de visu uniquement ou bien existe t-il des logiciels qui se chargent de ces interprétations ? En cherchant des renseignements sur les lames minces et leurs études, je suis tombé sur ce site : http://www.lames-minces.fr/ qui propose également l'analyse pétrographique à l'aide d'une platine automatisée pour la partie quantitative des minéraux présents. Mais existe t-il des systèmes plus complets dans la détermination des phases ? extrait du site en question : Etude pétrographique de lame minceThin Section Lab propose la réalisation de différents types d’étude pétrographique sur lame mince polie par microscopie optique : - Détermination de nom de roche - Détermination de la silice réactive (norme NF EN 932‐3) - Minéralogie quantitative par comptage de points (norme NF EN 932‐3). Ce travail est réalisé grâce à une platine automatisée. Tout type d’échantillon peut être analysé : roches, réservoir pétrolier à hydrocarbures, béton, échantillon non consolidé … - Détermination du degré d’altération ou des conditions de diagenèse Les résultats sont présentés pour chaque échantillon sous forme d’un rapport avec photographies, description et tableau récapitulatif. |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 24 Déc - 21:43 | |
| Bonsoir de réveillon… Non, il n’existe pas de logiciel. La lame mince n’est que l’antichambre d’une analyse bien plus complexe. Au niveau de l’interprétation d’une lame mince, je crois que l’on peut dire que la technique d’un amateur est artisanale. Il doit se référer d’une part à son expérience acquise par la lecture d’autres lames minces, mais surtout se fier aux analyses scientifiques réalisées par des Pros. Les météorites sont pour cela un domaine de prédilection. De nombreux scientifiques publient leurs découvertes sur le net. Il nous reste à les lire et peut-être les comprendre. En-dehors des écrits publiés par des scientifiques, contrôlés par des pairs, la prudence reste de mise (même pour les miens !). Cela dit, il y a des caractères évidents que l’on peut souligner.
Fine Lame. |
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PubliSpace2010 Membre actif
Nombre de messages : 1404 Age : 55 Localisation : Marseille Date d'inscription : 29/05/2010
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Sam 27 Déc - 16:00 | |
| Bonjour et merci pour votre réponse. L'expertise est donc une somme de "scénarios" déjà bien connus additionné ensuite d'interprétations qui n'engagent que leurs auteurs. Pour débuter, il doit falloir se faire la main sur des lames de roches plus simples en commençant par les terrestres. Que conseilleriez-vous comme approche pour un apprentissage ? Existe t-il des manuels spécialisés de cette science (je n'ai pas fait de recherche sur ce point) ? Bonne soirée et merci d'avance de vos réponses. Alain |
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impactika Fondateurs
Nombre de messages : 11077 Age : 80 Localisation : Colorado Date d'inscription : 29/04/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Sam 27 Déc - 18:59 | |
| Comment apprendre a faire des lames-minces? Voila ce que j'en sais.
Je vends depuis quelques temps des lames minces (Thin-Sections - TS) de tres haute qualite (n'est ce pas Roger?) surtout comparees a certaines TS en vente en ce moment sur Ebay. Mes TS sont faites par un expert americain qui insiste a rester anonyme, et qui a plus de 40 ans d'experience. Je suis sure qu'il a developpe une methode, qui reste son secret, ce que j'en sais c'est que ce travail demande enormement de patience et de dexterite. Et 40+ ans d'experience aide beaucoup. |
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PubliSpace2010 Membre actif
Nombre de messages : 1404 Age : 55 Localisation : Marseille Date d'inscription : 29/05/2010
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Sam 27 Déc - 20:59 | |
| non, je ne demande pas comment faire des TS mais comment "apprendre à les lire". Il doit bien exister une filière, un apprentissage pour ça. |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Sam 27 Déc - 22:06 | |
| Bonsoir,
On peut essayer de progresser pas à pas. Moi j’ai « étudié » (c.à.d. lu avec attention) les excellents livres de Richard Norton. L’approche y est progressive et décrite dans un langage simple (mais en anglais). Il y a plusieurs années, j’ai écrit un article présentant cet aspect dans la revue défunte « Minéraux et Fossiles ». Mais il existe encore de numéros disponibles.
Cependant plus simplement, sans trop suivre un ordre académique, on peut examiner certaines lames minces (pour simplifier, disons TS pour thin sections, le nom anglais). Après une certaine accumulation de faits, on fera un tri plus orthodoxe des idées essentielles.
Reprenez la 1ère photo de cette feuille. Elle présente deux types importants de minéraux. En outre j’ai décrit en cette occasion un phénomène qui me paraît simple, mais qu’en pratique je sais qu’il constitue une difficulté chez les amateurs, parce que des notions physicochimiques sont invoquées. C’est la notion de solutions solides dans certaines limites ou en toutes proportions. N’y faites pas attention maintenant, et ne garder que la caricature de la présence de plagioclases et de pyroxènes. Ce sera la charpente de votre analyse.
Ainsi vous comprendrez certains faits, même si d’autres vous échappent encore.
Et n’oubliez pas que ces faits sont décrits sur Internet, mais il faut lire les articles et le langage est souvent un peu sévère…
Demain je vous enverrai un cliché moins agrandi pour vous montrer l’ensemble de la TS.
Fine Lame. |
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meteoriteland Membre régulier
Nombre de messages : 649 Age : 39 Localisation : Bouches du Rhône Date d'inscription : 28/12/2010
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Dim 28 Déc - 16:32 | |
| En tout cas merci Roger pour ces explications sur le forum et ces détails passionnants des TS, ça reste toujours un plaisir de te lire, et je me rappelle encore du cours intensif que j'ai eu droit à Ensisheim un vrai privilège pour ma part, Domaine d'étude réservé certes à des spécialistes, mais accessible avec pas mal de vulgarisation comme dans le bouquin " Field Guide to Meteors and Meteorites" Norton et Chitwood avec une bonne partie sur Examining Thin Section... |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Dim 28 Déc - 20:35 | |
| Bonsoir, et merci,Larry Chitwood était un géologue. Il est malheureusement mort subitement alors qu’il venait de prendre sa retraite. Comme celle de Richard, sa perte reste immense étant donné les qualités de ces scientifiques et des contacts qu’ils avaient noués avec les amateurs. J’en reviens à nos achondrites, et tout particulièrement à l’intrigante Ibitira.Voici une vue « de plus haut » de ce paysage.Les grains cristallins de pyroxènes sont colorés (un peu trop, la lame pouvant être un peu trop épaisse), mais c’est joli.Coincés dans ce dédale, se sont insérés des cristaux de plagioclases. Leur teinte est moins vive, oscillant du blanc gris au jaune clair. La grande différence c’est que leur texture interne est monotone, hormis des variations de compositions qui induisent des zonations. Les pyroxènes sont plus colorés. Encore une fois ces colorations sont des effets de perturbation de la lumière polarisée croisée. Ce sont des teintes virtuelles. Cet effet est directement corrélé à la biréfringence des minéraux constitutifs de la roche.La forme des cristaux de plagioclases résultant du métamorphisme thermique subi par cette eucrite, sont essentiellement des lattes informes allongées, alors que les cristaux de pyroxènes sont équigranulaires, de dimensions variant de 50 à 100 µm par exemple, ou plus. C’est probablement dû aux conditions du milieu, ces plagioclases ne comportent presque pas de macles pourtant si typiques et si fréquentes. Ces feldspaths participent aussi à la création de zones vitreuses, amorphes, restant noires en lumière polarisée croisée. Les clichés en lumière polarisée transmise dévoilent leur contenu.Cette reconnaissance est l’étape initiale de l’examen : présence de plagioclases et de pyroxènes. Ce sont les constituants d’un bon basalte mafique (avec de la silice sous la forme de tridymite, sa phase stable à haute température). Ensuite on pourra préciser certains caractères.Fine Lame. Sous lumière transmise polarisée planaire. Sous lumière polarisée croisée ou LPA (même plage). |
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PubliSpace2010 Membre actif
Nombre de messages : 1404 Age : 55 Localisation : Marseille Date d'inscription : 29/05/2010
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 31 Déc - 17:48 | |
| Bonsoir et bon réveillon à vous tous ! Merci pour la clarté de votre exposé et vos superbes clichés. Effectivement c'est beaucoup mieux de prendre d'abord un peu de la hauteur pour apprivoiser la lecture des TS. - ces plagioclases ne comportent presque pas de macles pourtant si typiques et si fréquentes a écrit:
- A quoi ressemblent des plagioclases maclés que l'on rencontre si fréquemment ?
Merci du temps que vous passez à nous enseigner cette science ! bon réveillon et à l'année prochaine ! |
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Warin Roger Curateur
Nombre de messages : 4410 Age : 90 Localisation : Beaufays Date d'inscription : 03/06/2011
| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. Mer 31 Déc - 19:47 | |
| A l'occasion d'un entre-mets... Merci. Je crois que c'est mon devoir de partager (en tout cas mon plaisir) ce que je découvre dans l'examen des TS, spécialement dans les achondrites. Fine Lame. |
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| Sujet: Re: Ibitira, la plus que belle eucrite. | |
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| Ibitira, la plus que belle eucrite. | |
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