Bonjour aux amateurs de vitraux célestes.
Merci Anne.
Ce que je peux affirmer, c’est que je ne suis pas allé voir des photos sur Internet. Seule ma mémoire a joué.
Il se fait que quand je photographie une TS, mon cerveau scanne aussi la section et l’imprime sur son disque dur. J’ai ainsi été surpris par la grande variété qui existe chez les Pallasites. Sans parler des rares pallasites à pyroxènes (si vous en avez Anne, pensez à moi – d’une façon générale, faites-moi une suggestion – une liste - de TS de pallasites avant Tucson), ces écumes d’olivines sont surprenantes.
Donc, j’aurais dû dire « it looks like Huckitta », mais comme je n’ai jamais vu d’autres de ce type, j’ai proposé Huckitta sans point d’interrogation.
Certaines pallasites, comme Seymchan, présente une structure semblable à celle de certaines roches ignées, avec de nombreuses jonctions triples. Mais je manque de TS pour en faire une cartographie systématique.
Mais, en fonction des forces subies par cette mayonnaise silicatée de péridot, on observe des « textures » variables de l’éponge ferreuse. Les bulles de péridot sont enclavées gentiment, ou étirées dans un grand désordre, ou laminées, ou enchevêtrées, etc. Les teintes peuvent aussi être un indice.
Mais on peut aussi douter et se poser des points d'interrogations.
Ce qui intervient aussi dans la reconnaissance, ce sont les cloisons ferreuses de ces enclaves d’olivine. Certaines sont plus ou moins épaisses, un fouillis ou un nid d’abeilles presque parfait, d’autres peuvent être tellement fines (dizaines de microns) qu’elles peuvent facilement être des objets de contrôle de la résolution de votre bino.
En conclusion, les pallasites constituent un excellent champ pour entrer en collection de ces vitraux. Elles restent jolies même en l’absence de lumière polarisée croisée.
Fine Lame.