Bonsoir Sanscelerien,
Rien ne me permet d’être affirmatif. Mais au départ d’un « alliage » Fe-Ni homogène, la dégradation chimique s’opère différemment sur ces cations. De nouvelles molécules apparaissent et elles ne sont plus soumises à rester unies. C’est la dissolution du ménage et chacune reprend ses billes en partant avec d’autres compères, souvent l’oxygène, le soufre…
Les fers donnent de la rouille qui est un oxyde de fer (Fe3+) hydraté et un peu carbonaté (on part de fer natif ou réduit ou zéro). Les oxydes de nickel, s’ils sont apparus, n’ont pas leur place dans ce composé. Ils n’ont pas adhéré à l’écaille rouillée de la météorite égyptienne.
Ce n’est donc pas le vernis du conservateur du musée qui est responsable de la perte de Ni. C’est une erreur de manipulation. On a donné à l’analyse un échantillon qui ne convenait pas. Conclusion : des rapports inutiles et on a dû recommencer la manip.
Fine Lame.
PS: je n'ai jamais rien lu sur ce sujet.