Bonne nuit,
Connaissant la « préciosité » des météorites très primitives, j’évite de les contaminer autant que faire se peut. De plus Orgueil CI1 est très friable. Donc, je n’ai jamais ouvert le tube et la vision que j’en vois me suffit, car je ne me vois utiliser de la colle pour remettre les morceaux ensemble. Puis un quidam dans 1 ou 2 dizaines d’années dira avoir trouvé un polymère dans une météorite analysée…
Cela dit, je crois qu’elle est parfumée par des composés soufrés volatils, surtout sur les cassures fraîches. Le carbone, le soufre, l’hydrogène, l’azote, comment les éviter dans l’espace nourri par la nucléosynthèse. C’est le genre de caillou idéal pour porter des composés organique abiotiques.
Peut-être vais-je encore soulever un débat mais il ne me paraît pas impossible que ce soit un résidu solide du cœur minéral d’une comète. Y a-t-il un meilleur endroit pour conserver les volatils ?
Fine Lame.