Bonjour,
Vous me réveillez de ma torpeur. En fait j'écrivais sur le corindon, l'une des composantes des CAI's qui donnent de si jolis saphirs et rubis, même dans les CAI's. On ne peut en effet empêcher les éléments de réagir entre eux quand ils ne sont pas … "masqués".
Il en est de même pour l'hydrogène et l'oxygène. Il ne faut pas chercher midi à 14 h, encore que c'est plutôt utile quand on regarde un cadran solaire du côté de Strasbourg !
Dans la nébuleuse solaire primitive, l'hydrogène (H) et l'hélium (He) constituent 99,8 % en nombre, du total des éléments présents. Dans les 0,2 % restant, on y trouve dans l'ordre après H et He, l'oxygène, le carbone, le néon, l'azote, le silicium, le magnésium, le soufre, l'argon, le fer, le sodium, le chlore, l'aluminium, le calcium, etc.
Evidemment, cette eau (ou plutôt ces radicaux OH) a été piégée dans les cristaux mêmes des roches. Et les quantités de ce type sont phénoménales.
La majorité de l'eau libre s'est réfugiée dans les météorites primitives et surtout dans les comètes lointaines.
Mais la masse de l'eau sur Terre est de nature endogène. Il existe dans les roches, un océan d'eau.
Ainsi, que sont devenus tous les pyroxènes de nos météorites? Des amphiboles, qui n'existent en principe pas dans les météorites.
Voilà déjà un fameux lac.
Il ne s'agit évidemment pas de nappes phréatiques.
Et oui, il y a les analyses isotopiques. Mais c'est comme pour le virus à la mode, tous les tests ont-ils été faits? A-t-on testé les groupes OH des amphiboles? Et ce n'est qu'un exemple.
Roger.