Je me suis intéressé il y a quelques temps à la corrosion galvanique liée à la ddp des métaux en contact pouvant engendrer dans certains cas une corrosion très importante du métal le moins noble constituant l'anode en vis à vis d'un autre potentiellement éloigné constituant alors la cathode.
Ci-dessous un tableau très bien réalisé par "Maurin fixation" récapitulant la ddp de divers métaux et alliages, selon la norme NFE-25-032, cette norme ne traitant que de la corrosion galvanique.
Application à une météorite ferreuse constituée majoritairement de fer et d'un peu de nickel (10% ?). J'assimile cette météorite à du fer pur. Mon hypothèse est-elle bonne ?...
Ce métal jouera le rôle de l'anode et le jeu consiste dans le tableau à trouver la cathode à mettre en vis à vis ayant des caractéristiques permettant de rester inférieur à une ddp de 300 mv, considérée comme non risquée sur le plan de la corrosion galvanique.
Les possibilités sont très réduites en fait, l'aluminium en faisant partie avec une ddp de 15 mV seulement.
Si l'on prend l'exemple d'une météorite ferreuse, une partie non-oxydée directement posée sur un support en inox, donc directement à son contact, on arrive à une ddp très conséquente de 855 mv !
Plus le métal utilisé sera noble (or, platine...) plus la ddp sera conséquente et les résultats en termes de corrosion galvanique, importants...
Conclusion :Faites attention où vous posez vos météorites