Nouvelles de Mars

Curiosity aurait fait une découverte "stupefiante" lors d'une analyse de sol martien...
Mars : Curiosity aurait fait une découverte "stupéfiante"

On ouvre les paris !
Acides aminés

Des roches sedimentaires ???

Vu la localisation je parierais sur une de deux choses: De l'or ou des hydrocarbures.

edit:

Au cas ou ce seraient les hydrocarbures cela serait trés important parce que la theorie de l'origine abiogénique du pétrole aurait ainsi une extraordinaire confirmation.

Les nouvelles ne serait pas si bouleversants, après tout...

http://phys.org/news/2012-11-life-mars-nasa-rows.html

traduction automatique:

http://translate.google.de/translate?hl=de&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fphys.org%2Fnews%2F2012-11-life-mars-nasa-rows.html

Ces rumeurs vont vite.

Bravo encore Stivel!!!

Simple efficace

Oiseau de nouvel augure que je suis, je reste optimiste mais je me méfie des "pré-annonces" dont on nous a abreuvés depuis quelque temps même au plus haut niveau, à commencer par "la vie à l'arsenic" et tant d'autres.

Je m'attends à et j'espère vraiment quelque chose de passionnant, mais le travail de marketing à outrances dans l'annonce a quelque chose d'insupportable pour l'instant.

A ce stade, la meilleure nouvelle pour moi, c'est - ENFIN ! - une nouvelle intervention de Stivel !!!

........et ce "travail de marketing a outrances" nous vaut un dessin de Stivel, je suis Pour!

Bien vu Stivel!!

Excellent

Bonjour,
Ces communiqués oiseux m’agacent (si je les ai bien compris). Que disent-ils vraiment ?
Leur rôle est de susciter et maintenir la passion du public à un haut niveau. Ils me font penser à des messages gouvernementaux destinés à endormir les gens et surtout à les inciter à approuver la méthode. Je ne suis pas du tout opposé à ces recherches, que du contraire. Mais comment ne pas trouver des éléments chimiques et molécules courants dans le Système solaire, résultant de la nucléosynthèse et de réactions spontanées apparaissant dans l’espace. Ces composés ne résultent pas d’une dégradation de la vie, mais c’est la vie qui se sert du même support matériel pour se construire. Je pense qu’on confond la cause et l’effet et qu’on inverse les concepts.
La recherche de la connaissance de Mars (et du Système solaire) se suffit à elle-même sans devoir à tout moment invoquer des arguments démagogiques.
Pour rappel, sur la probabilité de trouver des éléments chimiques dans le Système solaire. Si on choisit la référence du silicium pour déduire des abondances relatives, par convention Si = 1 million d’atomes (1E 6), il se trouve alors plus de 1 E +10 atomes hydrogène (10 mille millions) et de même 1 E + 9 at. He.
Par convention dans la comparaison, il y a 1 E + 6 Si. C’est aussi l’abondance du fer, environ.
Mais il y a 1 E +7 atomes de C, de N, de O. Eléments donc très probables.
Le phosphore est moins abondant : avec 1 E +4 atomes de P (présents dans le monde vivant sous la forme d’ADN, ATP, etc.)
L’arsenic (homologue supérieur du phosphore) est d’ailleurs un élément semblable chimiquement au phosphore, ce qui explique quelques substitutions possibles dans le monde vivant (dans des milieux où le phosphore manque).

A cela il faut ajouter une correction. Les éléments volatils ont tendance à s’échapper, et il existera donc une légère discordance entre la composition de la croûte de la planète et celle de son cœur.
Donc trouver du carbone ou de l’azote , du méthane ou de l’ammoniac, n’est pas significatif, il y en a tellement dans l’Univers.
Fine Lame.
PS: serai-je grognon?

Grognon ... ?
Quand bien même,merci Fine Lame pour cette intervention

Les coeurs volatils ne s'échappent-ils pas pour mieux renforcer cette fameuse croûte ?

Bonsoir Mme Comette,
Je pourrais faire une analogie culinaire, car il n’y a pas de déterminisme dans l’évolution des météorites. Les substances volatiles ont plus tendance à s’échapper que celles dont la tension (pression) de vapeur est faible. Ainsi quand on cuit une pâte à pain, l’eau s’évapore plus en surface et la croûte se forme pour finir par brûler si on chauffe trop longtemps (en fait, il y a caramélisation partielle ce qui donne du goût à la croûte) alors que le cœur (la mie) reste à une température convenable. (Je ne résiste pas au plaisir de vous dire que la cuisson du pain est une prédigestion de la farine, une biochimie plutôt complexe que peu de boulangers semblent réussir encore, chez moi du moins).
Il en est de même pour les chondrites et achondrites. Le cœur de la pierre reste froid (température dans l’espace, par exemple à – 120 °C) alors que la partie exposée au frottement, quelconque, provenant d’une cassure antérieure, subit un métamorphisme thermique important. Ses éléments chimiques volatils sont éjectés dans l’espace. C’est cette boule de feu qui fait le météore. Les éléments volatils sont ceux dont la température de condensation est souvent inférieure à 600 °C environ, comme le C, H, O, N, gaz raz rares, S, F, Cl, Na, K, Pb, Zn, etc.
C’est d’ailleurs le sort qu’a subi la Lune suite à l’échauffement dramatique qui a accompagné sa naissance (extraite au forceps de la Terre !). Les feldspaths lunaires sont plus calciques qu’alcalins.
Cela est donc vrai pour les croûtes des planètes et planétisimals. Chez les météorites, l’ablation superficielle résulte d’un échauffement encore supérieur et de la matière est totalement vaporisée et/ ou fondue, laissant apparaître des lignes de fuites (tant appréciées de JMM), des lèvres concupiscentes sur les rebords, des regmaglyptes moins poétiques, etc…
Je finirai par vous faire aimer davantage encore les pierreuses.
Fine Lame.

J'ai appris, mon cher Roger, j'ai bien souvenir de vous (observation), que les météorites, ont la double identification, masculin et féminin, une ou un météorite...............n'est-il pas ?

Je ne demande qu'à aimer les pierreuses, mais le doute s'installe quand à la valeur de leur poésie. Chacun sa musique ! Peut-être, n'est-ce qu'une question de vision d'angles ?

La poésie à t-elle une loi ?

Je finirai par..........j'adore le pain et les calins.

Martine

Je pense que Roger a dû distinguer un météore et une météorite. Ah, je me sens bien poète quand je "montre" la lune à une météorite lunaire, le soir !

Mais c'est vrai que ça se décline bien mieux en câlinant Jujules et l'amener à rêver aussi.

D'après la référence Wiki aussi malléable que la bonne pâte à pain, il y a une incertitude sur le genre du mot météorite. Si je me réfère à mon vieux Larousse (édition 1948 – pourquoi acheter du neuf ? j’aime encore bien ce parfum du vieux papier, l’enfance rejaillit), on doit dite un aérolithe, aujourd’hui désuet, avec « th » et une météorite sans « h » et bien sûr un météore.
Ces confusions sont fréquentes, même chez de bons auteurs scientifiques, mais le genre de ce nom ne rentre pas dans le champ de leurs compétences.
J’ai rencontré la même dualité, qui est même triple, au sujet des macles (en cristallographie, cristaux jumelés entre eux selon certaines lois strictes).
On doit dire (et donc je) une macle, mais bien d’anciens livres et mêmes nouveaux utilisent le masculin. Ma lecture de l’excellent cahier sur les achondrites du Règne Minéral, peut-être trop rapide, y a décelé ce néologisme antique. On ne dit pas « un macle » et encore moins « un mâcle » en s’allongeant sur le « a ». Je pense que ces variantes dérivent de patois locaux. Le mieux, si on rejette mon vieux Larousse qui est pourtant d’accord, c’est de se référer à l’écriture des anciens Maîtres comme Alfred Lacroix, Georges Friedel, etc… Le terme macle dérive du latin « macula » la tache. Une macle est une tache qui résulte d’une irrégularité, pourtant bien régulièrement reproduite dans le réseau cristallin.
Mais oui, mes digressions m’emportent et pourtant vous connaissez ces macles qui apparaissent dans les pyroxènes et les feldspaths, visibles sur les lames minces. C’est d’ailleurs un critère d’identification du minéral constitutif de la roche.
Il faudrait insister pour que j’en parle plus…
Bon dimanche,
Fine Lame.

J'insiste...................................

Merci, pour la bonne partie de rigolade , trop fort !!!


Ah, l'odeur du bon vieux Larousse,