Bonjour,
En cette veille d’Ensisheim, je fais la promo des lames minces. De nombreux exposants en proposent, dont notre co-listière Anne. C’est le plus souvent mon choix.
Je pense qu’un achat d’un tel souvenir est pertinent, car un jour ou l’autre vous serez tentés de voir à l’intérieur des météorites. Bien sûr, leur étude est a priori rébarbative, mais le scoop qu’on en a vaut les plus belles « croûtes » du monde, qu’elles soient célestes ou dues au pinceau d’un peintre.
Cette année je vous laisse le champ libre pour tout acheter, car moi je passe mon tour. Au lieu d’une belle météorite, j’ai acheté une belle camera pour mon microscope. Elle est très performante et permet la publication d’affiches métriques. Pensez un peu, la taille d’un pixel vaut 2.4 x 2.4 microns.
Sa taille est d’un pouce et elle est ainsi full frame. On approche de l’argentique.
Pour illustrer ces propos je vous propose une série de clichés de la même zone de D’Orbigny, une angrite argentine. Elle a son caractère et se reconnait facilement. Elle porte des aspects de noblesse au sein des lames minces, comme le souligne sa particule. Elle ne pouvait pas tomber ailleurs.
Les clichés sont pris à des grossissements de 40x, 100x, 200x et 400x.
Le champ de la photo (field of view – FOV) souligne la longueur de la base du cliché. Il varie de 3.1 mm (40x) à 0,31 mm (400x).
Dans ce dernier cas, la base vaut 1/3 de mm. C’est une bonne loupe.
Roger.