New Concord L6

Bonsoir,

Il y a tellement de couleur sang dans le monde que je désire vous présenter un globe autrement fait, constitué de 3 continents bleus.

En fait ce cliché est un panoramique de 4 photos accolées pour reconstituer ce chondre à olivine barrée de 4 mm. En lame mince, c’est gros. Lui aussi a échappé au métamorphisme thermique, en partie car sa texture n’est pas très orthodoxe.

Et quand on sait que la météorite s’appelle « New Concord », comment ne pas espérer de plus beaux jours ?

C’est une L6 vnd, du Muskingum Co. Ohio.

Fine Lame.

Merci Roger ! Je n'y comprends toujours rien, aussi me reste-t-il seulement à me dire que ce qui est beau a sans doute du sens.

Superbe

Bonjour

Merci pour vos commentaires.

Il y a plusieurs niveaux dans la compréhension. Le plus essentiel reste celui de la formation d’un chondre à olivine barrée (OB) simple. Puis il y la présence de macles de l’olivine fréquentes. Enfin, il y a la destruction suivie de reconstitution de chondres barrés complexes provoquées par le métamorphisme thermique essentiellement.

Les chondres OB des chondrites (3.n) seront plus primitifs que ceux des chondrites (6) par exemple.

Ce qui me paraît le plus important, c’est la compréhension du chondre simple (OB) des chondrites primitives.

Voilà Serge. Posez maintenant la 1^ère question.

Fine Lame.
PS: voici un splendide spécimen non déformé si ce n'est par cette inclusion insérée dans l'enveloppe en fin de formation. Déjà une collision...

Du grand art !!!

Merci JMM,
Je ne t'oublie pas et te remercie pour ton article, mais ce sera pour plus tard. Vers la fin de l'année.
Fine Lame.

j'adore les petites explications de Roger, je pourrais le lire ou l'écouter pendant des heures study

a propos de New Concord, voila a quoi ressemble cette meteorite, un gros morceau avec croute qui vient de Arizona State University.

New Concord L6 AB1055

Bonjour,
Merci Meteoriteland, vos mots sont bien gentils et m’incitent à continuer à en écrire. J’espère ne pas vous décevoir. Je désire aussi ne pas radoter, puisque je suis l’arrière grand-père de la liste…

Je ne suis satisfait que lorsque mes photos sont bonnes techniquement (c’est une question de politesse) et que je peux tenter de les décrire, car rien n’est simple et tout est approximation au niveau des amateurs. Heureusement, Internet nous ouvre les pages des universités (américaines surtout), mais il existe aussi de remarquables publications, comme en français la série publiée par le Règne minéral. Mais la lecture est parfois plus difficile que celle de Tintin.

Je ne remercierai jamais assez le regretté Richard NORTON qui m’a (par ses livres) initié dans cette science de la pétrochimie des météorites.

Libre à vous de suivre ce chemin, car les météorites sont bien plus vivantes quand on les dissèque, sans se limiter à caresser leurs lèvres pulpeuses…

A bientôt sur la même antenne !

Fine Lame.