Bonsoir,
Mais oui, le métier de chercheur est parfois frustrant. Un labo n’est pas le zinc du coin où l’on déguste le pastis en attendant le verdict de la machine intelligente. De toute manière, ces instruments sont relativement récents.
La vie y est tendue, excitante, mais il faut trouver. Et indispensablement, du neuf. C’est la seule façon de subsister sans perdre son emploi. Mais combien est-ce passionnant.
Qui peut être aujourd’hui intéressé par la mise en évidence d’un chondre dans une L6 ? Il faut nécessairement que cette découverte s’insère dans un programme avec une grande vision. Une découverte doit être publiée, et on ne publie pas (quand on est honnête) deux fois la même chose (sauf quand on enseigne à des jeunes).
Je crois aussi que tu te fais une fausse idée de la recherche. Ce n’est pas une technique du type presse-bouton, comme on fait des analyses médicales en vrac aujourd’hui. La science ne se résume pas en un feuilleton des experts. Encore que certaines manips qu’ils effectuent correspondent à la réalité.
Le danger des machines reste les interprétations de résultats non prévus par les programmes informatiques. Cela dit c’est une réalité merveilleuse, mais comme dans la médecine de pointe, les interprétations doivent rester la propriété de grands pros.
Mais ceci n’est qu’une opinion.
Fine Lame.