Bonsoir,
Je suis rentré du show de Ste Marie. Je suis surpris que personne ne m’ait devancé pour en parler.
5 impressions :
a) la bourse est restée semblable à elle-même (dernières éditions).
b) l’organisation est 10 fois meilleure qu’avant. De plus, l’accueil est des plus chaleureux et très courtois, ce qui n’était vraiment pas le cas lors des dernières éditions. Etranger à cette belle France, je ne la reconnaissais plus… tellement l’encadrement était agressif et impoli…
Bravo Mr le Maire d’avoir remis ce grand show sur rail.
c) Le public fut nombreux, mais les portefeuilles ne s’ouvraient pas souvent, sauf peut-être pour les achats en gros.
d) Le Théâtre est le fruit d’un ostracisme étonnant. Le public boudait ce lieu et on ne se bousculait pas à l’intérieur. Si encore il avait plu (car le soleil fut généreux) pour pousser les gens à l’intérieur.
Bien sûr l’unité de compte est le millier d’euros (on trouvait quand même des minéraux de classe au tiers de ce prix) et il n’était pas du tout exceptionnel de voir des prix dépassant les 20.000 €.
Mais on peut considérer ce lieu comme un musée. Entrer pour admirer les merveilles inégalées du monde minéral est une mise en phase avec la Nature dans ce qu’elle a de plus beau et d’exceptionnel (dans son genre).
Ste Marie, avec Munich en particulier, est l’un des rares lieux en Europe où le musée descend dans la rue.
e) Du côté des météorites, j’en ai bien sûr vu de belles. Mais tous les stands sont dispersés et enclavés dans des coquillages et des colliers.
C’est alors qu’on se rend compte de l’importance de la bourse d’Ensisheim, dont l’unité de lieu et de style se conjugue.
Fine Lame en goguette.