Joyeuses Paques...

Une trouvaille étrange au milieu d'un désert de la péninsule arabique, octobre 2009... Cadeau d'un oiseau lagopède disparus dans les années 1940... Mais quel est son nom?

C`est pas lui ?

Le lohong (ouarde huppée d'Arabie) décrite par Buffon ? Mais quelle découverte géniale !

Ca ressemble bien à l'autruche, cet oeuf, mais c'est pas un lagopède du tout (l'outarde,
c'est gros mais ça ressemble déjà plus)... et le dodo c'est plutôt l'Océan Indien, je crois...

Dommage...mon dodo avait une bonne gueule pour Pâques, non ?

Oui... zzzzzzz... j'adore le dodo...

Me suis mal exprimé, je ne voulais pas contredire Fabien, mais juste dire que
j'excluais l'autruche, parce qu'elle n'est pas un lagopède...

Un oeuf pondu comme ça, au milieu du désert?
Pas étonnant que les oiseaux responsables ont disparu...

Le Lohong ou l’Outarde huppée
d’Arabie.

L’oiseau que les Arabes appellent Lohong, et que M. Edwards a dessiné et décrit le premier,
est à peu près de la grosseur de notre grande outarde ; il a, comme elle, trois doigts à chaque pied, dirigés
de même, seulement un peu plus courts ; les pieds, le bec et le cou plus longs, et paroît en général modelé
sur des proportions plus légères.
Le plumage de la partie supérieure du corps est plus brun, et semblable à
celui de la bécasse, c’est-à-dire fauve, rayé de brun-foncé, avec des taches blanches en forme de croissant
sur les ailes ; le dessous du corps est blanc, ainsi que le contour de la partie supérieure de l’aile ; le
sommet de la tête, la gorge et le devant du cou, ont des raies transversales d’un brun-obscur sur un fond
cendré ; le bas de la jambe, le bec et les pieds sont d’un brun-clair et jaunâtre ; la queue est tombante
comme celle de la perdrix, et traversée par une bande noire ; les grandes pennes de l’aile et la huppe sont de cette même couleur.
Cette huppe est un trait fort remarquable dans l’outarde
d’Arabie ; elle est pointue, dirigée en arrière, et fort inclinée à l’horizon ; de sa base elle jette en avant
deux lignes noires, dont l’une plus longue passe sur l’œil et lui forme une espèce de sourcil ; l’autre
beaucoup plus courte, se dirige comme pour embrasser l’œil par-dessous, mais n’arrive point jusqu’à l’œil,
lequel est noir et placé au milieu d’un espace blanc.
En regardant cette huppe de profil, et d’un peu loin, on
croiroit voir des oreilles un peu couchées, et qui se portent en arrière ; et comme l’outarde d’Arabie a été
sans doute plus connue des Grecs que la nôtre, il est vraisemblable qu’ils l’ont nommée otis, à cause de ces
espèces d’oreilles, de même qu’ils ont nommé le duc otus ou otos, à cause de deux aigrettes semblables qui le
distinguent des chouettes.
Un individu de cette espèce, qui venoit de Moka, dans l’Arabie heureuse, a vécu
plusieurs années à Londres, dans les volières de M. Hans Sloane ; et M. Edwards qui nous en a donné la figure
coloriée, ne nous a conservé aucun détail sur ses mœurs, ses habitudes, ni même sur sa façon de se
nourrir

Je rejoins Serge à 100% c'est une découverte géniale, c'est incroyable de trouver un oeuf comme ça au milieu du désert,ce doit faire bizarre, en tout cas fab, les photos sont géniales

Et pour les amateurs, il est encore sur place... Je repasse dans le coin d'ici deux semaine, mais je doute de retomber dessus...

Et si c'était autre chose qu'un œuf de Lohong ou d’Outarde huppée...

Stivel dans un numéro de génie pur.... LOOOOOOL

Haaa, ces infographistes...

Je comprends l'idée de le laisser... je ne suis pas sûr que j'aurais pu.
C'est bien un oeuf de lohong ? Mais qui a dit "lagopède" ?

Bravo Stivel
La suite la suite

Bah j'ai du confondre "lagopède" avec l'adjectif qui définit les volatiles, qui justement, ne volent pas, et sont purement terrestres... J'arrive toujours pas a le retrouver d'ailleurs...

Ah bon, pas le lohong donc ?

Purement terrestre... un ratite ? Struthio camelus syriacus, la sous-espèce arabique (disparue) de l'autruche ?