Dimethylglyoxime

Bonjour
j'ai lu dans différents posts qu'un test au dimethylglyoxime permettait de mettre en évidence la présence de nickel dans un échantillon.
Quel est le principe de ce test? Permet-il d'avoir une idée quantitative?
Je suis toujours dans mes lectures et recherches concernant les microsphères métalliques: ce test serait -il applicable sur ce type d'échantillon?
L'idée serait de sélectionner parmi les aimantables les ferriques (que l'on devrait pouvoir reconnaitre à la bino) et de rechercher la presence de nickel. Mais le nickel peut-il être présent dans des résidus ferreux anthropiques ou l'association Fer-Nickel est-elle spécifique des météorites?

Amitiés Eric

Salut,

Pour le principe tout est dit sur cette page :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Synth%C3%A8se_de_complexes_du_nickel

Pour l'analyse quantitative, c'est une autre paire de manche ... sur des échantillons macroscopiques (quelques grammes) on peut assez facilement (avec un peu de matériel de labo) faire un test semi-quantitatif, mais sur des microéchantillons comme les micrométéorites, il faut d'assez gros moyens (pour un amateur) pour faire l'analyse quantitative du Ni.

En général, lorsque l'on parle de test au diméthylglyoxime sur des météorites, le test généralement réalisé est un test de présence ou d'absence de Ni (de manière assez peu sensible et peu précise) par formation d'un précipité (test à la goutte).

Pou faire de l'analyse quantitative il faut prendre en compte l'effet des intreférances produites par ions comme Cu(II), Co(II), Fe(III) et Cr(III) qui sont présent en quantité de l'ordre du pourcent.
Ce type d'analyse nécessite du matériel de labo important pour l'amateur (colonne chromatographique, spectrophotomètre, balance de laboratoire ...). En effet, à cette échelle analytique il faut éliminer les ions interférants soit par chromatographie ionique soit par extraction au solvant avant de faire la réaction colorée permettant un dosage colorimétrique.

Pour l'analyse des micrométéorites, je suis entrain de réfléchir à un protocole d'analyse du Ni sur des microéchantillon (50 à 100 mg).


Voila, j'espère que j'ai été clair.

Bonsoir, pour faire simple disons que le nickel n'existe à l'etat de metal que dans les météorites, sur terres c'est une boxite qu'il faut travailler industriellement pour creer le metal.
patrice

Merci pour vos informations
pour le test au diméthylglioxime l'apparition du précipité serait-elle observable sur des échantillons de microsphères observés à la bino?
Si c'est le cas on pourrait peut être imaginer une manip avec quelques dizaines de microbilles dans un champs de bino l'idée étant de sélectionner celles autour desquelles on voit des traces de précipité???

Amitiés

L'idée n'est pas bête, mais je ne pense pas que se soit possible aussi simplement.
En tout cas la réaction avec le diméthylglyoxime se fait en solution (le nickel doit être sous forme d'ion Ni(II) pour former le complexe), il faut donc dissoudre les échantillons dans un ou plusieurs acides (en général de l'eau régale : mélange d'acide nitrique et chlorhydrique) à l'ébullition (prévoir un montage à reflux pour les vapeurs d'acide et d'oxydes nitreux + hotte aspirante).

Donc fausse bonne piste
Pour la matiére première je veux bien envoyer à qui en voudra des microbilles "aquatiques"
Autre idée; une technique utilisée pour effectuer un classement et un tri des microminéraux: le micropaning . Pour résumer un mouvement rotatoire appliqué à l'échantion en milieu aqueux(goutte d'eau dans un soucoupe) permet d'obtenir un classement des minéraux selon la densité. Cette technique serait-elle appplicable à nos microsphéres et peut -elle permettre de selectionner celles qui ont le plus de chances de correspondre à des micrométéorites???
on peut toujours essayer et je vous raconterais

Amitiés

Salut,

Est-tu sur de l'orthographe du mot "micropaning", car je ne trouve rien sur cette technique sur le net ...

Je ne voit pas très bien comment sa fonctionne ... peut tu donner plus d'infos sur cette technique ?

A prioris je pense que c'est une technique proche de la centrifugation isopicnique dont j'ai parlé sur le post "Micrométéorites" dans la rubrique Hors Sujet.

Je ne voit pas très bien comment tu peut faire une séparation en "milieu aqueux" (avec de l'eau, on peut séparer des phases de densité supérieure ou inférieure à 1, mais ce n'est pas vraimment adapté au densité des micrométéorites).
Dans la séparation de phase minérale par différenciation densimétrique on utilise en général des liqueurs denses (Bromoforme, Liqueur de Clérici ...), leuirs densité respective permet des séparations plus proches des domaines de densité qui nous intéresse.

Mais il existe d'autres techniques, je suis donc très intéressé par celle dont tu parle, peut être que sa fonctionne avec l'eau mais il doit y avoir d'autres facteurs que la densité pour réaliser la séparation, comme la tension superficielle, par exemple qui doit jouer une rôle important.

Salut Vivien,
il s'agit d'un néologisme selon les papiers orthographié avec 1 ou 2 n
(en français micropannage)
voici un lien vers le site de référence de l'orpaillage(pub ) ou Yvan Pujol consacre un chapitre à la description et aux principes de la technique

http://www.orpaillage.fr/maniement/micropannage.html

Amitiés

Ok, merci pour le lien.

Effectivement cette technique est très intéressante car elle simple et non polluante (contrairement à mes techniques de chimiste ...).

si quelqu'un sait où l'on peut ce procurer du dimethylglyoxime ???