comète à l'horizon

Superbe cliché ! Magnifique !!! 

Une autre très belle photo :

Ce matin (ferme fortifiée de l'Effondrey, St Clément sur Guye)

Super ta photo Vivien, avec une tres belle composition. Pour la critique, je trouve ton copyright trop gros et a côté du reflet dans l'eau, ce qui en diminue l'effet. Un essai avec petite police ou effet de transparence est possible? Décalage en bas à droite peut-être?

super Vivien

en région parisienne, j'ai veillé jusqu'à 3 h
ça c'est couvert, comme hier matin
j'avais prévu une grande focale pour photographier des détails dans la région périnucléaire: jets, enveloppes de poussières (rotation du noyau comme pour Hale Bopp en 1997), queue de sodium (déjà mise en évidence ci-dessous par Christian Buil) ...  l'intense raie jaune orangé est due au sodium atomique : doublet 589,0 et 589,6 nm  et les bandes vertes et bleues sont celles des radicaux et métastables carbonés CN , CH , C2  ....
Le sodium se voit bien quand la comète est près du soleil
(périhélie le 3-7-2020 à 0,29 ua; ça chauffe !)

Magnifique photo Vivien !!!!🤩

Ya de la poesie dans cette photo 

Merci à vous !

Tu à tout à fait raison Pierre, ça m'a dérangé aussi, mais à 5h du mat, après avoir dormi 2h seulement, je n'ai pas retrouvé comment modifier l'incrustation de la signature dans Lightroom, pas évident de faire de l'astrophoto en mode sommeil de navigateur du vent des globes ... Je l'ai changé sur mon FB, c'est mieux avec la signature à droite effectivement !

Christian est notre maître à tous ! J'ai vu passer ça sur la liste Aude, ce mec est pas croyable, faire un spectre dans ces condition de hauteur et de timing, il à que C. Buil pour le faire !
Je m'étais douté qu'il devais y avoir une raie du sodium importante, sur la première photo que j'ai prise j'avais encore mon filtre Nisi natural night sur l'objectif (monté de base sur tous mes objectifs), je me suis vite rendu compte à la visu qu'elle ne ressortais pas assez bien par rapport au visuel, aux jumelles elle est vraiment très belle !

Je vais aussi la faire au foyer à la FSQ106 + Sony A7S pour la queue ionique et au RC 12" pour la rotation du noyau, mais il faut que j'attende un peu qu'elle monte en élévation actuellement je ne peu pas la pointer (je n'ai pas encore remonté ma coupole, j'ai le matos dans sous un toit roulant, je perd un peu d'horizon et côté nord il y à la salle de pilotage qui bouche un peu plus, mais c'est rare d'observer aussi bas au nord ...).

magnifique photo avec une jolie recherche esthétique

merci Xaar

sur ce cliché gros plan, on voit bien les enveloppes successives
à comparer avec celui de Nicolas Biver de Meudon à la même période

ce matin 11 juillet 2020 à 4h15 au 135 mm poses unitaires de 4s sur trépied
vue à l'oeil nu malgré la lune, la queue de 5 degrés riche en poussières s'incurve;
elle s'éloigne du soleil 0,37 ua (1 ua = 150 millions km) et se rapproche de la terre à 0,89 ua

je vais attendre ca, si les infos sont correctes car a 4 heures du matin je dors

Laurent

" Les heures favorables à son observations vont changer au cours du mois. « Au fur et à mesure de sa progression, elle va devenir circumpolaire et sera donc visible toute la nuit à partir du 10 juillet environ, suivant les latitudes », décrit Lucie Maquet.
« Le mieux sera de l’observer le soir à partir du 14 juillet vers le Nord-Ouest vers 23h », conseille Eric Chariot. Après cette date, la comète se trouvera de plus en plus haut dans le ciel, soir après soir. Elle sera donc « mieux dégagée des lueurs du crépuscule, mais sa luminosité baissera. On pourra tout de même en profiter pour le reste du mois », résume-t-il."

https://www.numerama.com/sciences/635594-comment-observer-la-comete-neowise-a-loeil-nu.html

J'aime bien le "à partir du 10 juillet" et "suivant les latitudes" ...

Si tu est en Islande ou dans le nord de l’Écosse, oui ...

Alors à la latitude moyenne de la France ~ 45°N, c'est en théorie vrai, Neowise sera au dessus de l'horizon nautique toute la nuit à partir du 10, mais il faut vraiment aimer la botanique vu de près pour la viser si bas sur l'horizon, dans la pratique pour y voir quelque chose (atténuation en magnitude due à l'absorption atmosphérique) il faut que la comète soit au moins à plus de 5° au dessus de l'horizon pour y voir quelque chose (vu la magnitude) et avec de parfaites conditions météo ...

En prenant en compte ces considérations pratique (et non pas seulement la celles de la mécanique céleste formelle), à ma latitude de 46° nord ce sera plutôt à partir du 15 juillet quelle commencera à être réellement observable en circumpolaire et plutôt à partir du 20 juillet dans le sud de la France ...

Mais sa luminosité va vite décliner, donc il ne vaut mieux pas trop attendre pour avoir de bonnes conditions, le lune décroit aussi, il vaut mieux en profiter ces prochains jours ... avec les comètes mieux vaut en profiter quand elles sont bien visible (on ne sait jamais ...), surtout pour une comète aussi rare ça fait 23 ans qu'on avait pas eu une aussi belle comète dans l'hémisphère nord !


Belle photo Marc !

Je pense que 4s au télé de 135mm c'est un peu trop long pour une pose sur trépied, on commence à voir du bougé sur les étoiles ... Pour un format APS-C, il ne faudrait pas dépasser 1.6s et 2.2s pour un plein format ... Les règles des 500 ou 350, sont un peu dépassé en numérique (elles marchaient assez bien du temps de l'argentique à cause de la diffusion de la lumière dans la gélatine ...). Le calcul complet est assez complexe pour être exposé ici, voici le lien vers un calculateur de temps de pose qui marche très bien :

https://www.sahavre.fr/tutoriels/astrophoto/34-regle-npf-temps-de-pose-pour-eviter-le-file-d-etoiles

En fin de tuto il y à le détail du calcul pour ceux qui veulent comprendre comment ça marche ...

l'objectif est le pentax 1,9 de 85mm en 42mm à vis remonté par mes soins en bague K sur un vieux pentax IST numérique de 2005  soit équivalent à un 135mm en 24x36
les poses sont de 4s comptées oralement donc à la louche, le cliché original est beaucoup plus grand
et pour le forum, j'ai dû recouper le cliché

En mode manuel, il n'y à pas de temps de pose de 1 à 5s ?

Il y à plusieurs Pentax IST sur le site du calculateur NPF, j'ai pris l'IST D par défaut (photosites de 7.8 µm) avec ce capteur APS-C un 85 mm et un centre de champs à 10° d'élévation (mais ça ne change pas grand chose à 15°) :



Le facteur de crop est recalculé (base de donnée de boitiers importante sur le site), ici tu à un facteur 1,53. Pour le calcul j'ai mis le diaph sur 2.8 pour ne pas vignetter trop ...

La première photo que j'ai faite, celle avec le lever de comète au dessus de l'observatoire, j'étais aussi au 135mm (Nikon 135 f.2 diaphragmé à 2.8 ) sur le Sony A7S qui est un plein format donc pas de facteur multiplicatif, la règle du NPF simplifié me donnais 2.5s et le NPF 1.7s, j'ai coupé la poire ne deux à 2s car le NPF simplifié est trop simplifié et le NPF trop pointu ... je pense qu'il ne fallait pas plus, quand j'analyse la rotondité des étoiles au centre du champs ça commence très légèrement à s'allonger (roundness 0.15).

Bonnes photos !

A Paris, ça devrait commencer à être jouable vers 22h ...

sur ces appareils là tu te mets à 10s de pose, tu déclenches, tu occultes manuellement et quand les vibrations du miroir sont stoppées, tu enlèves le cache devant l'objectif et tu comptes jusqu'à 4 (c'est pas précis mais c'est sans importance).
Tu sais cette technologie du numérique date de 2005 pas de 2020; je ne réinvestis pas d'argent dans cette technologie à l'obsolescence évidente.
j'ai dû passer avec regret de l'argentique (commencé à l'âge de 14 ans en 1970, et je développais les diapos couleurs ce que peu de gens faisaient) au numérique en 2002. Tu vois un cliché de comète à l'époque, c'était 2 à 5 minutes de pose,
si tu développais ton rouleau et mettait sous caches tes diapos 1 heure pour la vingtaine de vues que tu gardais. Actuellement, la prise de vue est brève mais le traitement informatique est lourd et coûteux en investissement, sans compter la bracchiocervicale qui guette les quadra et quinqua (j'en ai eu dès la fin des années 1990 avec 8 heures par jour d'internet, c'était le temps de worldnet).
Bref je préfère avoir le nez dehors quand je fais de l'astro que d'être derrière un écran à bidouiller avec iris, photoshop et j'en passe .....

Je ne suis pas très vieux, mais j'ai connu l'asto photo argentique, à mes débuts en astro je n'avais pas les ronds pour une CCD (et comme j'étais dans la chimie à l'époque ...). J'ai longtemps pratiqué l'astropho argentique en petit moyen (6x4.5, 6x6 et 6x7) et grand format (4x5" et 13x18 cm) : TP2415 hyper au forming gas et à AgNO3, préflashage, trichromie en film noir et blanc et tirage couleur, masque flou, contretypage, film couleur et diapo tout format ... mais aussi les chambres de Schmidt avec la découpe de film rond, la mise au point et la collimation au micron près avec la barre d'invar et les abaques, j'ai même fini par me faire mes propres films moi même avec un procédé de dopage de paire électron-trou au formiate d'argent intégré dans l'agrégat pour booster le rendement quantique à 200% (après un petit temps de maturation post exposition) ... bref que du bonheur ! j'ai encore tout ce matos, je le ressort un peu de temps à autre par nostalgie (et peut être un peu de masochisme) ...

J'ai eu beaucoup de mal à passer au numérique, très déçu par la première génération des APN Canon des années 2000, fallait passer des heures à accumuler les poses et des heures à les traiter sur PC, ça ne m'a pas emballé, finalement je suis passé sur une CCD peu de temps après l'APN ...

Mais la CCD c'est plus pour le côté "science", pour faire de la photo de terrain en nomade, pas question de me trimballer le pc et tout ce qui va avec ... pour faire de la photo en nomade je fait ça comme du temps de l'argentique, sans PC à la hold school !

Depuis quelques temps j'ai réinvestit sur un Sony Alpha 7S et je ne suis vraiment pas déçu, je retrouve le plaisir de faire de la photo (presque à l'ancienne, je ne me sert jamais de l'écran et toujours en mode manuel avec objectif 100% manuel). Le gros avantage de ce boitier c'est que c'est un miroir less (pas un reflex) donc pas de pièce mobile pas de mécanique, du coup très peu de chance de tomber en panne ... et avec un miroir less il y à énormément de marge pour mettre des bagues d'adaptation pour toutes les marques d'objectif, donc inutile de racheter une gamme complète, on peut recycler les vieux cailloux ... Bien que Samyang fait une très bonne gamme manuelle et pas chère ! Jusqu'à 12800 iso le bruit est quasi inexistant, avec ces nouveau capteur retroéclairés on peut très bien travailler sur du oneshoot plus besoin d’empiler des dizaines d'images pour avoir un rapport S/B acceptable, en shootant en mode RAW sur une pose unique un logiciel de développement comme lightroom fait des miracles en quelques clic de souris (je ne passe jamais plus de 10mn à traiter une image) ... bon Ok c'est qu'un 12Mpixels et alors ! quel objectif est réellement capable de fournir bien plus sur un plein format ? cette course au Mpixels est du moubourage publicitaire que le vendeur de la Fnac vous ressort comme l'argument choc, qu'elle tristesse ! (d'autant que s'il faisaient un peu de photo il connaitraient probablement la technique de la "super-résolution" en mode Parkinson ...)

PS : désolé pour ce hors sujet à 100%, on est bien loin du sujet des météorites ...

oui Vivien, ça ne sert à rien trop de mégapixels, c'est pour attirer le chaland néophyte;
l'idéal c'est effectivement le oneshot avec une haute sensibilité à très peu de bruit (mais impossible avec mes boîtiers de 2005).
j'attends même à l'avenir que l'appareil avec un logiciel intégré sorte directement l'image traitée.
Que le plaisir soit l'astro et rien d'autre, la poésie d'une nuit étoilée avec ce petit vent frais, les aller-retours des chauve-souris, le hululement des chouettes.
amicalement
marc

Je vous admire tous,
Roger.

Tout à fait d'accord Marc, c'est exactement ce que j'essaye de faire comprendre aux enfants par un temps de silence pour écouter les bruits de la nuit, lors de mes animations astro

Merci Roger, mais tu sait, moi c'est tes microphotographies qui m'impressionnent ! D'ailleurs la microphotographie n'est pas si éloignée de l'astrophotographie au niveau exigences technique ... David Malin, un grand pro de l'astrophoto du temps de l'argentique et justement venu de la microphotographie vers l'astrophoto par recherche d'une petite difficulté technique supplémentaire (sujet en mouvement par rotation de la terre et quantité de lumière entrante déterminé par la nature ...), son site :

https://www.davidmalin.com/

ces clichés ont 45 à 60 ans ! Une maîtrise parfaite de l'argentique à très très haut niveau ! (il y avais pas de photoshop à l'époque ...)

Bonsoir Vivien,
Je souhaiterai mettre l'une de tes photos (en mode portrait) comme couverture du petit journal que j'édite tous les mois.
Aurais-tu la possibilité de me transmettre un article (même petit) avec photos sur la comète et de profiter de l'occasion de parler des comètes en général
Je te remercie d'y songer.
Roger.
PS: je persiste dans l'écriture de la description du gel de silice qui est aussi différent de la gelée de pommes que de mes vieilles savates.
J'en arrive à dire qu'un gel de silice est un tectosilicate sans aucune organisation. il est forcément amorphe. Mais il réserve des surprises.
Et aussi en ce bel été pandémique, je ne m'empêche de songer à la "rim" hydratée qui enveloppe le coronavirus, qu'un peu de pernod détruirait aisément.
Pour détruire le virus, il faut utiliser la chimie de coordination et proposer de bons ligands compétitifs, l'éthanol en est un.
Je suis surpris que personne parmi les spécialistes (façon de dire, car j'ai enseigné la chimie à de futurs médecins pendant 30 ans), n'ait proposé de telles explications. Ils ne songent pas à la texture externe du virus. Bien sûr leur formation statistique est parfaite.
L'eau qui enveloppe le virus est chimiquement coordinée (par des liaisons faibles) au virus. C'est donc une évidence que des nano-gouttelettes diffuses dans l'atmosphère constituent un excellent vecteur de cette peste. Il faut donc rompre ces liaisons pour détruire en le mettant à nu le virus. L'alcool éthylique est un procédé, car il n'est pas toxique pour l'homme (avec modération!). C'est un ligand qui entre en compétition avec l'eau de l'enveloppe et rompt son étanchéité au monde extérieur, et sans doute son efficacité de se fixer sur les muqueuses humides. Les éléments oxydants comme le chlore natif, l'oxygène, disons l'ozone créée par les UV ou l'eau oxygénée, sont d'autres outils utiles. Mais attention, ces réactifs sont générateurs de radicaux libres, cancérigènes par nature... Mieux vaudrait l'alcool pur (!).
A cela, tout le monde a pensé. Mais il y a un autre facteur celui-là inédit, c'est la dessication.
Dans les régions froides, le gel assèche l'air. Durant des périodes sèches (comme au mois de mai), l'enveloppe hydratée du virus souffre: elle subit une dessication. Dans les zones froides, c'est un processus de sublimation de l'eau de la coque qui détruit son contenu. Je pense que c'est ce phénomène qui distingue l'Afrique et les régions très froides des autres continents, indépendamment de la densité humaine au km². Au fond, on savait cela déjà avec la vieille grippe.
Mais cela dit, ce ne sont que des élucubrations qui dénotent dans le contexte actuel des infos télé.
Vous ai-je distrait?

merci Roger, j'ai trouvé cela très intéressant
amitiés
marc

Intéressant, merci !

Ce serait pour quand cet article ? j'ai pas mal de choses sur le feu en ce moment, mais je vais essayer de faire un petit quelque chose ...